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La Naturopathie, vers la santé et la vitalité

J’ai souhaité vous parler de la naturopathie car je finalise une formation de naturopathe afin de conseiller au mieux mes clients pour une meilleure santé et vitalité de leur corps.

Qu’est-ce que la naturopathie ?

La naturopathie est reconnue comme « médecine non conventionnelle » par le Parlement Européen et comme « médecine traditionnelle » par l’O.M.S.*, aux côtés des médecines chinoise et ayurvédique.
Elle s’inscrit dans une dynamique de complémentarité avec la médecine conventionnelle et avec les autres thérapies, au service d’une approche intégrative

Je vous explique la naturopathie en détail : ses principes, son histoire, ses bienfaits et le travail du naturopathe.

La naturopathie connait un essor rapide ces dernières années et tend à s’imposer dans le paysage des médecines dites « non conventionnelles ».

Il s’agit avant tout d’une médecine préventive. En effet, la naturothérapie vise à maintenir et/ou rétablir la santé par des moyens naturels. Le naturopathe cherche à rétablir les capacités d’auto-guérison inhérents à chacun et sa démarche consiste à s’appuyer sur les points forts afin de contrebalancer les faiblesses. Il établit un bilan de vitalité, qui n’est pas un diagnostic mais qui entend, par divers moyens, mesurer le niveau de vitalité, estimer les surcharges et les carences pour stimuler et renforcer ces capacités.

Le naturopathe a une double mission, celle de thérapeute, qui permet à la personne de retrouver la santé et celle d’éducateur de santé, par laquelle il donne des conseils d’hygiène vitale, dans le but que la personne conserve la santé sur le long terme.

Le but d’un naturopathe est de guider les personnes désireuses sur le chemin de la santé en les rendant acteurs de leur propre santé, de façon autonome.

Les grands principes

La naturopathie repose sur 4 piliers fondamentaux qui sont les suivants :

Primum non nocere

D’abord ne pas nuire. Hippocrate le soulignait ainsi « Face aux maladies, avoir deux choses à l’esprit : faire du bien, ou au moins ne pas faire de mal ». Le rôle du médecin est d’observer et d’accompagner les symptômes qui sont souvent le signe que le processus de guérison est en marche.

Supprimer les symptômes peut causer plus de mal que de bien. On parle de « transfert morbide » : la cause est toujours là, on réduit son expression au silence, elle reviendra sur un autre organe, généralement amplifiée.

Vis medicatix naturae

La nature recèle son propre pouvoir de guérison. Un corps humain en bonne santé possède en lui une capacité d’auto-guérison qui lui permet de retrouver seul la santé. Au cœur de l’organisme vivant se trouvent les forces de vie permettant d’y parvenir. Le rôle du médecin ou du thérapeute consiste à faciliter l’accès à ces forces en découvrant et en éliminant les obstacles qui s’y opposent.

Tolle causam

Découvrir et traiter la cause.

Hippocrate disait : « Recherchez la cause et traitez-la, recherchez la cause de la cause et traitez-la, recherchez la cause de la cause de la cause et traitez-la ».

Le rôle du naturopathe n’est donc pas de tenter d’agir sur le symptôme mais bien de remonter jusqu’à la cause de la pathologie et d’agir sur cette dernière de façon à rétablir l’équilibre naturel et faire en sorte que le symptôme n’ait plus à s’exprimer.

Docere

Enseigner.

 Le naturopathe enseigne à son patient les règles de fonctionnement de son corps et lui apprend à en prendre soin de façon naturelle. Les règles d’hygiène vitale concernent tous les domaines de la vie et considèrent les interactions qui existent entre les plans physique, mental, émotionnel et spirituel. Chaque plan est à prendre en considération pour retrouver et conserver une santé parfaite.

Les bienfaits de la naturopathie

Nous ne disposons pas d’essais cliniques dont les résultats permettraient de démontrer l’efficacité de la naturothérapie en tant que système intégré. Cependant, plusieurs techniques et approches utilisées en naturothérapie ont fait l’objet d’essais cliniques (nutrition, balnéothérapie, aromathérapie, gemmothérapie, hydrothérapie du côlon, jeûne, etc.).

La phytothérapie (ou herboristerie) demeure toutefois la discipline qui, en naturothérapie, a fait l’objet du plus grand nombre d’études scientifiques. En 2003, une revue des synthèses systématiques d’essais cliniques ayant porté sur des thérapies complémentaires a révélé que, sur les 34 synthèses analysées, 20 avaient trait à l’utilisation de plantes médicinales. Les suppléments couramment utilisés par les naturopathes le sont notamment contre les taux de cholestérol élevés et les agents infectieux.

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